Joyeux erre dans un jardin jauni, il s’avance sans crainte, et se laisse capter par la fleur que voilà. Sa couleur est d’or pourpre, ses effluves suaves, elle exhale la richesse, une beauté toute parfaite.

Mais les épines sont noires, cachées sous le feuillage qui le piquent, l’accrochent et lui tire des cris, les larmes vermillon perlent sur le poignet, la rose était trop belle.

Le promeneur repart, attristé, apeuré d’une nature violente qu’il n’avait soupçonné.

La vipère dans le fruit, n’y va pas mon ami, car toxique je suis.