fchazal, quondam incipio auctor ab MMVII

Trifouiller

Oh le beau mot, à peine usé, morceau d’antan ressuscité !

La nuit fut agitée, les songes mal-aisés, le chaton indécis sous une pluie noctambule.

Le réveil n’est pas mieux, les pensées se sont tues mais ce n’est qu’une trêve…

Le réveil est brutal, le ciel est gris d’acier. Dans le miroir des rues, j’avance d’un pas plombé. Nulle envie, nul désir, nul amour, nulle vie.

Assis sur canapé, le crâne est entr’ouvert ; on s’en va trifouiller ce qui gratte, ce qui ronge, tous ces causes, ce mal-être, cette envie d’arrêter.

À quoi bon se lever, si c’est pour s’effondrer. Le ciel est gris d’acier, la chape va retomber…

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  1. C’est très joliment écrit. Mais j’espère que le spleen ne va pas être ton plus fidèle compagnon cet automne et cet hiver. Bisous bloguesques.

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