Les vacances sont déjà finies, il faut rentrer chez soi, abandonner les heures à flâner dans la ville sans objet, sans contrainte, dans ce morceau d’espace où le ciel est de joie et le soleil de plomb.
Ô nul drame à cela, j’en suis presque ravi, tout autant qu’attristé. Les repos ne sont que cela, un moment hors du quotidien pour découvrir et s’ouvrir, se laisser emporter charmer et chahuter loin de cette zone de confort où la paresse nous garde.
Alors rentrer est un moment de joie où on fait son cartable et emporte avec soi souvenirs et joies, résolutions nouvelles et moments de lucidité. Tu sais, ces instants où soudain la vie prend son recul, où le monde se déploie sous un nouveau soleil qui nous était caché comme si une part de nous nous était révélée tout à coup cachée dessous le voile.
Alors repartir est bienheureux, comme récipiendaire de nouvelles vérités, d’une sagesse toute récente qu’il nous faut amadouer, intégrer au décor de nos banalités.
Retrouver les pénates… J’aime ce mot autant que son objet. Ce cocon où les heurts du monde s’effacent et laissent place à la douce moiteur d’un antre de réconfort, au chat près de la cheminée, aux livres, bouts d’intemporalité.
Les vacances sont finies mais commence avec elles un nouveau lendemain aux espoirs inavoués…
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