La ville est bourgeoise, massive, à flanc de coteaux. Nuls colombages dans ces maisons de pierre qui jalonnent le cour dont la ville porte le nom.
Comme sorties du sous-sol, accrochée, indomptables, les masures rugueuses nous regardent arpenter les petites ruelles gorgées des aoutiens en quête de confiseries.
Pont-aven se dévoile en arrière cour, dans une promenade plantée rigolant sur ses eaux.
L’aven grossit soudain et devient un port, une rivière immense qu’une promenade borde de vieux chênes centenaires à l’écorce décharnée, torturée comme sculptée. Le temps à laissé là ces vieux arbres dégénérés, patriarches que veille un parterre de rochers.